Les NEO – (ANG. Near Earth Objects)
Les comètes et les astéroïdes sont les plus petits corps vagabonds du système solaire. Selon la compréhension actuelle, entre 5 000 et 11 000 astéroïdes et noyaux cométaires brûlés, appelés NEO, se croisent dans la région proche de la Terre. Ces objets géocroiseur (NEO) sont des débris du système solaire orbitent autour du soleil et par attraction les amènent à faible distance de l’orbite terrestre et donc proche de notre planète Terre. Les NEOs sont divisées entre des NEC (ANG. Near Earth Comets) et des NEA (ANG. Near Earth Asteroids). On en trouve chaque année de plus en plus. Ce qui représente un danger potentiel d’un impact de météorite notre planète.
C’est pourquoi la NASA à créé le Center for Near Earth Object Studies (CNEOS) afin de répertorier chaque mouvement d’astéroïde et de comètes. Ont récence plus de 20.000 NEO en 2019 ce qui a obligé les astronomes de revoir le danger potentiel de fréquence des impacts sur la Terre. Lorsque l’orbite d’un NEO peut l’amener à une distance inférieure ou égale à 0,05 unité astronomique (7 480 000 km de la Terre) et que son diamètre est d’au moins 150 mètres, il est qualifié d’objet potentiellement dangereux (ANG. PHO, Potentially Hazardous Object).
Ainsi, 1 835 astéroïdes sont considérés comme potentiellement dangereux par la NASA.
L’exploitation minière des astéroïdes – un enjeu économique mondial ?
Aujourd’hui, l’industrie minière s’essouffle ainsi que la pollution que cela engendre. Le réchauffement climatique permet qu’une marge de manœuvre limité et il faut préserver certaines zones vierges de notre planète. La population ne cesse d’augmenter et la terre comptera 10 milliards d’êtres humains à l’horizon 2050.
De par le monde les possibilités d’extraction faciles ont quasi disparu. Des études récentes suggèrent que les ressources de matières comme le plomb, le zinc, l’étain et le phosphore, pour ne pas mentionner l’or, seront épuisés dans 50 ans si pas moins. C’est pourquoi l’exploitation de minéraux d’astéroïdes offre la perspective de nouveaux gisements de grande ampleur pour ses métaux, mais aussi la reconquête spatiale avec des routes commerciales.
La Question juridique
N’oublions pas aussi les questions d’ordre juridique concernant la propriété de la matière dans l’espace et de l’activité privée qui doit être réglementée par chaque pays. Le Congrès des États-Unis a présenté en 2015 le « Commercial Space Launch Competitiveness Act », qui fixe les règles des vols spatiaux futurs à caractère commercial et qui rend légale l’exploitation minière des astéroïdes. Ceci va permettre aux mineurs de l’espace d’être propriétaires de leur activité manière. Certains objets géocroiseurs suscitent un grand intérêt économique et scientifique puisqu’ils pourraient être explorés physiquement lors de missions spatiales.
Les industriels et les scientifiques voient dans ces objets extraterrestres une possibilité d’exploitation minière robotisée dans un premier temps et puis peut-être humain dans un second temps. En 2010 des sociétés américaine privés (Planetary Ressources et Deep Space Industries) ce sont lancés dans des projets d’exploitation manière et de l’eau. Des astéroïdes riches en eau pourraient servir de carburant pour les fusées. Les astéroïdes sont riches en matériaux précieux, tels les métaux lourds et les terres rares et l’eau. L’astéroïde 2011 UW-158 pourrait contenir 90 millions de tonnes de platine, soit une valeur de plus de 5.000 milliard d’Euros. On dit que la valeur commerciale d’un km³ d’astéroïde, hors frais d’exploitation, serait estimée dépendant du métal à extraire entre 10 et 45 milliards d’euros.
Pour cette raison, la NASA a lancé depuis 2016 plusieurs missions afin de ramener des échantillons d’astéroïde (Ex. Astéroïde Bennu). Faut-il encore trouver les bons astéroïdes qui gravitent proche de la Terre. Mais il n’y aurait pas beaucoup de géocroiseurs qui soient exploitables aujourd’hui, on estime leur nombre à environ 8 000 dont 1 500 à être minés pour le palladium, rhodium, platine et l’or. Il faudra attendre 2025 pour voir les premiers vols exploités.
Coloniser mars dès 2024 – Mega fusée SpaceX
Fin septembre 2016, Elon Musk dévoilait son projet de colonisation de mars. Un an plus tard, lors de l’International Astronautical Congress d’Adélaïde, en Australie, le patron de SpaceX et Tesla a donné des détails sur ses ambitions marciennes. Pour cela il à développé une impressionnante fusée réutilisable baptisée pour l’instant BFR.
Elon Musk et son programme Starlink
Potentiellement 42.000 satellites supplémentaires grâce à SpaceX
Mais depuis le lancement du programme Starlink en mai 2019 Elon Musk a déjà lancé quelque 360 satellites afin d’optimiser l’internet à haut débit. Il a d’ores et déjà reçu l’autorisation d’en déployer 12.000 des autorités américaines et a déposé une demande de fréquence pour 30.000 satellites supplémentaires.